jeudi 19 avril 2012

Les adeptes du bio : nouvelle tribu de consommation

Au même titre que les technophiles, les familles, les jeunes urbains…Va t’on voir apparaître une nouvelle tribu de consommation avec une appartenance forte à certaines marques, des lignes de produits dédiés, des points de vente spécifiques…

Consommer bio répond à des enjeux de plusieurs natures :
• Ecologique : la consommation du bio s’appuie sur une agriculture moins intensive
• Social : le bio est souvent produit proche du lieu de consommation
• Santé : Le bio serait moins cancérigène (usage des pesticides proscrit)
• Tendance : Le bio est relativement nouveau, il permet de redécouvrir des saveurs oubliées

De plus, les consommateurs occasionnels et les consommateurs réguliers sont loin d’avoir les mêmes attentes de consommation. Entre le jeune cadre qui achète un panier avec une sélection de fruits et légumes de saison dans son entreprise parce c’est pratique et le partisan du bio qui ne se fournit que dans les AMAP, de fortes différences tant dans les pratiques de consommations que dans les produits choisis subsistent. Considérer les consommateurs de produits bio comme un tout homogène semble à première vue difficile.

Afin de répondre à la forte demande relativement hétérogène, les marques ont multipliées les offres avec des positionnements spécifiques.
Afin de répondre à une demande hétérogène, les offres se sont multipliées. Consommer bio s’avère beaucoup accessible qu’il y a 10 ans. Le bio est aussi bien présent dans les circuits traditionnels : AMAP, marché, coopératives…, que dans les points de vente dédiés (Naturalia, La Vie Claire…), la grande distribution à travers des marques historiques comme Céréal ou Gerblé ou les marques de distributeurs comme Carrefour bio, ainsi que de nouveaux canaux de vente comme les Comités d’entreprises qui fournissent les paniers des AMAP ou encore Internet.

Si les adeptes du bio ne peuvent pas à priori être considérés comme une tribu de consommation, leur présence a fortement influés les marques, désireuses de se lancer sur le créneau du bio assez rentable et porteur en termes d’image.

1 commentaire:

  1. l'article est très intéressant même si la société et le pays dans lequel je vis n'est pas dans le même contexte.
    Et c'est par rapport à ça et qui rejoint des aspects importants de la situation en France et dans les pays développés que je me dis que le bio ne peut pas à l'heure actuelle avoir de l'avenir ,à grande échelle du moins.
    Pour la raison simple et importante que les besoins sont immenses:
    De consommation dans les pays non développés
    D'exportation dans les pays développés
    On doit donc au mieux chercher dans les moyens de continuer à produire beaucoup
    Et à préserver la nature en évitant les produits nocifs aux hommes et à la nature.ALI KERNANI

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